Les puces font partie de l’ordre des siphonaptères (du latin sipho « tube »), caractérisés entre autres par leurs pièces buccales conformées en un appareil piqueur-suceur. Elles infestent les mammifères (dont l'homme) et quelques oiseaux, et vivent du sang de leurs porteurs. Comme elle passe facilement d'un animal à l'autre, elle peut véhiculer diverses maladies et même certaines larves de vers ! Elles sont aussi une source possible d'allergies entrainant des démangeaisons généralisées sur le corps, des plaques rouges, des dépilations et une répercussion sur le comportement si la gêne est trop importante pour l’animal.
Les chiens comme les chats (et plus rarement furet, rongeur, lapin) peuvent être porteurs de plusieurs espèces de puces : Ctenocephalides felis, Ctenocephalides canis, Pulex irritans, Archeopsylla erinace, etc. Mais dans plus de 90% des cas, sur les carnivores domestiques, c’est la « puce du chat » (Ctenocephalides felis) que l'on retrouve.
La puce vit très bien dans nos logements, elle ne fait que passer sur l’animal pour se nourrir. Un œuf de puces peut vivre jusqu’à deux ans dans un appartement avant d’éclore. C’est pourquoi il est essentiel de traiter l’environnement ET l’animal. La plupart des produits vétérinaire anti-puce permettent de limiter l’infestation du logement et sont suffisant. En cas d’infestation massive, des diffuseurs (fogger) peuvent être utilisé en plus du traitement de l’animal.