Au printemps et à l’automne, le chien, tout comme le chat, renouvelle son pelage : c’est la mue saisonnière. Ce phénomène naturel touche principalement le chien, car son poil répond plus que celui du chat au photopériodisme, c’est à dire à la variation de la durée des jours.
Pour bien comprendre ce qui se passe, voici les trois phases qui composent le cycle pilaire normal :
-phase de croissance, ou phase anagène, dont la durée détermine la longueur du poil. Cette durée est variable selon la race, les variations hormonales, l’alimentation, la saison, etc.
-phase intermédiaire ou phase catagène,
-phase de repos ou phase télogène.
Durant l’année, le pelage se renouvelle de manière diffuse car les follicules pileux ne sont pas synchronisés entre eux et n’ont pas le même cycle que leurs voisins. En revanche, en période de mue, les follicules pileux ont tendance à se mettre au diapason et il y a une grosse chute de poils d’un coup !
Les races dont le pelage a une croissance courte, tels que les chiens nordiques comme le husky, y sont encore plus exposées. D’autres races, dont le poil a une croissance particulièrement longue tel que le caniche, ne sont pas soumis à la mue saisonnière mais doivent être toiletté régulièrement.
Même si on ne peut empêcher la mue, voici quelques conseils pour y faire face avec sérénité.